Historial du paysan soldat

La résistance. La déportation. L’État français.

À travers une sélection d’objets et de documents d’époque, l’association du Mémorial du Corgenay revient sur l’année 1943, oscillant entre la tragédie de l’occupation et l’espoir porté par une résistance qui s’organise et s’intensifie.

Lorsque le premier conflit mondial éclate, début août 1914, les gendarmes se font les artisans efficaces de la mobilisation générale. Quant aux brigades aux frontières, elles deviennent les sentinelles avancées face à l’invasion allemande. Pourtant, l’arme ne compte pas, comme elle a pu l’être lors des conflits précédents, parmi les unités combattantes de l’armée française. Son rôle est autre. Et bien que pénible, obscur et ingrat, il n’en demeure pas moins nécessaire : de la police du champ de bataille à celle du cantonnement en passant par la sécurisation des voies d’accès, les rôles de la prévôté sont multiples.

À cela, il convient de rappeler les engagements volontaires de nombreux gendarmes dans les troupes combattantes et les missions de maintien de l’ordre public loin de front où les gendarmes sont les garants de la sécurité des familles demeurées seules à l’arrière.

Cette exposition a été réalisée avec l’aide de l’Association des Collectionneurs Pour la Sauvegarde du Patrimoine de la Maréchaussée à la Gendarmerie et l’Ecole de Gendarmerie de Montluçon.