Expositions temporaires 2025

À deux pas du musée Anne-de-Beaujeu, se dresse le donjon construit vers 1400 par Louis II de Bourbon et les vestiges du corps de logis de la fin du 15e siècle commandité par Pierre II, duc de Bourbon et son épouse, Anne, fille du roi de France, Louis XI. Après avoir connu les fastes de la cour ducale, le donjon est transformé en prison en 1775. Il conserve cet usage jusqu’en 1983 et connaît les heures sombres de la Seconde Guerre mondiale pendant laquelle résistants et collaborateurs se succèdent dans ses cachots. Au sein d’un parcours renouvelé, venez découvrir « Une journée ordinaire à la cour d’Anne-de-France », une création numérique originale permettant de se découvrir le quotidien de la cour ducale à la fin du Moyen-Age.

Le musée consacre une exposition temporaire à l’artiste Dick Bruna.
Le nom de Dick Bruna est surtout associé au personnage de Miffy, célèbre lapin blanc que l’on retrouve aujourd’hui dans les boutiques des musées, les librairies et les magasins de jouets. Artiste néerlandais ayant passé la majeure partie de sa vie aux Pays-Bas, Dick Bruna est né en 1927 et est décédé en 2017.
Son trait, infiniment délesté de tout artifice, sa palette, resserrée, doivent beaucoup aux artistes qu’il découvre alors que, jeune adulte, il fréquente les musées parisiens. Matisse notamment sera déterminant pour lui dans l’élaboration de son style, percutant, simple et fort.
Ce sont plus de 120 livres d’images que Dick Bruna a réalisés, sans compter les couvertures de romans policiers qu’il a dessinés à ses débuts. Traduit et publié dans plus de 50 langues, c’est un homme discret, au style épuré, qui a conquis le coeur des enfants depuis plus de 70 ans, que le musée vous donne l’occasion de découvrir.

Dans le cadre de l’année scientifique consacrée à l’âge du Bronze, le musée Anne-de-Beaujeu propose une grande exposition rétrospective sur les découvertes de cette période réalisées dans l’Allier entre le 18e et le 21e siècle.
L’Âge du Bronze (-2500/-800) a été une période d’innovations techniques et de mutations sociales importantes. Dès cette époque, nos sociétés actuelles commencent à se forger. Économie, artisanat, habitat, société, croyances… Toutes les strates de la vie sont transformées, à l’image du métal qui lui donne son nom. Le bronze, alliage de cuivre et d’étain, est inventé alors même que les minerais utilisés pour le concevoir ne se trouvent pas au même endroit. Échanges et expérimentation sont les ingrédients nécessaires à son essor.
L’Allier apparaît déjà comme un carrefour économique, culturel et social. La présence en Bourbonnais d’objets en matériaux exotiques tels que l’ambre de la Baltique, le verre transalpin ou encore des objets manufacturés provenant de l’est de la méditerranée, indique des contacts avec des zones très éloignées. En parallèle, certains motifs comme celui de la « barque solaire » se retrouvent dans des objets découverts à Charroux et La Ferté-Hauterive, ou bien sur le célèbre disque de Nébra découvert en Allemagne, impliquant le partage de croyances à l’échelle européenne.
Le musée d’Archéologie nationale de Saint-Germain-en-Laye prête pour l’occasion les dépôts découverts à Rongères et Jaligny-sur-Besbre et jamais présentés dans l’Allier. Le site de Jenzat, fouillé avec les toutes dernières techniques de l’archéologie, sera mis à l’honneur, avec la présentation d’objets inédits découverts depuis 2020.
L’exposition est complétée par un « parcours enfant » avec des textes et des activités adaptées. Cette exposition sera prolongée par un catalogue et enrichie d’une programmation culturelle (visites commentées, cycle de conférences, ateliers spécifiques…).
L’exposition a obtenu le « label d’intérêt national » 2025 qui permet de mettre en valeur et soutenir des expositions remarquables organisées en régions. Ainsi, l’intérêt national de l’exposition est reconnu, tout comme l’exemplarité des qualités scientifiques et muséographiques.

Dans le cadre du 370e anniversaire de la création de la verrerie de Souvigny, le musée lui consacre son exposition temporaire 2025.
À travers les témoignages d’anciens verriers, des pièces originales de la manufacture et des outils cette exposition met en valeur ce patrimoine industriel. Elle plonge le visiteur dans le passé de cette entreprise qui travailla pour des compagnies maritimes et aériennes notamment Air France et son fameux Concorde mais aussi pour de grands hôtels comme le George V.

L’exposition permet de traverser les différentes périodes romanes, gothiques et modernes à partir d’oeuvres méconnues et pourtant classées au titre des Monuments Historiques. Parmi les oeuvres exposées : la Vierge en majesté du XIIe siècle, la clôture romane, un ensemble de statues du XVe siècle dont le joyau est la Sainte Marie-Madeleine restaurée.

Cette exposition a pour objectif de présenter des oeuvres exceptionnelles, de raconter l’histoire du site du Xe siècle au XIXe siècle et d’aborder sa candidature à l’inscription au patrimoine mondial de l’UNESCO. Un parcours pédagogique sera mis en place pour les visites familiales et les écoles.

Exposition dans le cadre de la candidature de Souvigny au Patrimoine Mondial de l’UNESCO.

Explorez l’histoire des Grès d’Art Méténier, créateurs du célèbre bleu de Gannat, et leur place dans l’évolution de la céramique, entre Art nouveau et Art déco. Grâce à des prêts exceptionnels de musées renommés, suivez le fil de cet art millénaire jusqu’à ses expressions contemporaines.

Cette année, l’Historial du Paysan Soldat consacre une exposition temporaire à l’engagement des femmes durant les deux guerres mondiales, mettant en lumière leur participation active aux efforts de guerre, tant sur le front que dans la vie civile.
Pendant la Première Guerre mondiale, les femmes investissent les usines, les hôpitaux et l’agriculture, soutenant l’économie de guerre. Leur engagement s’intensifie lors du second conflit : en occupant des postes divers de l’industrie et de la santé aux missions d’espionnage et de résistance, elles contribuent de manière décisive à l’effort militaire, transformant durablement leur rôle traditionnel dans la société.
Photographies, témoignages, objets et documents d’archives témoignent de leur contribution, illustrant tant leur présence dans les usines d’armement et les services médicaux que leur implication dans les domaines domestique et agricole. En surmontant les défis imposés par ces périodes de conflit, elles ont profondément bouleversé les normes sociales et redéfini leur statut, marquant ainsi une évolution significative dans l’histoire des rapports de genre.
À travers des portraits de résistantes bourbonnaises souvent méconnues, l’exposition révèle des parcours marqués par le courage et le sacrifice, témoignant d’un engagement essentiel, longtemps resté dans l’ombre de l’histoire.

107 ans après la signature de l’armistice, l’exposition « Vestiges et mémoire de la Grande Guerre » met en lumière les traces matérielles laissées par le conflit de 1914-1918, souvent enfouies dans le sol des anciens champs de bataille.
À travers une sélection d’objets et de documents d’époque, l’association du Mémorial du Corgenay nous invite à découvrir des vestiges récemment mis au jour, parfois des décennies après la fin des combats : équipements militaires, armements, tombes, objets d’artisanat de tranchée… Autant de témoins du passé qui révèlent les stratégies de guerre et les avancées technologiques de l’époque.
Cette exposition souligne l’importance de la mémoire collective et de la préservation du patrimoine historique, tout en nous interrogeant sur la manière dont nous perpétuons le souvenir des sacrifices consentis durant la Première Guerre mondiale.

Collections de la galerie Le Temps du Rêve, Pont Aven.

Dans le Désert Central, en Terre d’Arnhem, au Kimberley, des artistes aborigènes réinventent la peinture abstraite contemporaine. Pointillisme du Centre, aplats de couleurs au Kimberley, écorces brillantes en Terre d’Arnhem, ces artistes, vieux cow-boys et divas du désert peignent leur Pays. Si la compréhension nous échappe, la sensation nous touche. Couleurs pures, sens de la composition, les peintures vibrent, intenses. Leur beauté plastique est une invitation à découvrir ces mondes aborigènes et leurs initiés, les artistes. Car les peintures racontent une croyance commune aux différents groupes, le Temps du Rêve.
L’exposition célèbre les précurseurs de différentes communautés artistiques du Désert Central, Papunya, Yuendumu, avec Clifford Oppossum Tjapaltjarri et Ronnie Tjampitjinpa, Michael Nelson Jagamarra puis la région des APY (Anangu Pitjantjatjara Yankunytjatjara), au nord de l’Australie méridionale avec notamment Mick Wikilyiri. Les artistes femmes sont nombreuses, Kathleen Petyarre à Utopia, Judy Watson Napangardi ou Maringka Baker. Certains peintres sont novateurs par leurs expérimentations plastiques, comme Tommy Watson, Barney Campbell Tjakamarra ou Minnie Pwerle.
Le Kimberley est une belle découverte avec les panneaux peints de Churchill Cann, Beerbee Mungnar Joongoorai, issus du Rêve de Rover Thomas. Enfin les écorces peintes de Terre d’Arnhem, plus anciennes, rappellent la tradition millénaire des peintures rupestres de cette région.
Des objets du quotidien ou rituels, statuettes d’initiés de Dinny Kunoth, représentations d’esprits, poteaux de cérémonie, instruments de musique viennent approfondir les thématiques de l’exposition et accompagnent une scénographie augmentée de multimédia.

Dans une scénographie interactive, vous expérimenterez la dimension universelle de l’exposition. Pour commencer, la roue de la protection propose chance, amour, fécondité, puissance… Au visiteur d’associer ces demandes à des amulettes et talismans de diverses provenances. La recherche de protection est intemporelle et mondiale car l’humain a conscience du passage du temps et des dangers qui le menacent.
Ainsi, objets de protection, statuettes de protecteurs, recours à des spécialistes montrent la volonté humaine de maîtriser sa destinée.
Les différentes visions du monde et du corps produisent des techniques singulières de prévention et de soin. En Chine, le corps est un modèle réduit du cosmos, on le traite d’une manière globale. Il s’agit de favoriser la bonne circulation des énergies. Science et médecine classique chinoise, religion, rituels magiques s’entremêlent, témoignant d’un monde habité de correspondances.
Les appellations sont nombreuses, les rôles différent, chaman, homme médecine, guérisseur, ombiasy, … Des portraits contemporains présentent ces hommes et femmes qui continuent d’être le lien entre les mondes, vont chercher de l‘aide pour les vivants auprès des entités invisibles.
A vous de trouver les intrus sur ces affiches de super-héros du Bénin, d’Afrique du Sud, d’Ethiopie et d’Inde ! Les codes de représentation sont universels.
Ces super-hérosd’aujourd’hui sont pourtant issus de leur culture, particulière et ancienne, ils sont passeurs de traditions. Ces protecteurs ont une vocation pédagogique : dans les bandes dessinées, à la télévision, ils expliquent le passé aux plus jeunes et incarnent des solutions à des problématiques sociétales.
Quand la partie est finie, personnages, animaux fabuleux accompagnent le défunt dans l’au-delà. Des objets archéologiques de Chine illustrent ce désir constant de protection, même après la mort.
Puis, des ancêtres représentés par des statuettes, des reliquaires, issus de la R.D. du Congo, du Gabon nous rappellent, que partout, le dialogue continue entre les défunts et leurs descendants.
Civilisations exposées, anciennes et contemporaines : Chine, Inde, Japon, Népal, Indonésie, Philippines, Madagascar, Ethiopie, R.D. du Congo, Gabon, Cameroun, Nigeria, Burkina-Faso, Côte d’Ivoire, Algérie, Niger.
Cette exposition valorise les collections du musée et les nouvelles donations. Merci à Anne Depigny, grande amie du musée, pour ses prêts.

C’est une exposition-commémoration qui célébrera les 80 ans du retour de captivité du maréchal-ferrant Fernand Mathieu. Vous découvrirez la correspondance de guerre entre le maréchal-ferrant et son épouse Edith Guillaumet. Cette exposition résulte d’un travail conséquent réalisé par le musée suite au don de Mme Guillaumet.

Dans un casino, on joue… mais pas seulement de l’argent. Depuis leur développement (à la fin de la première moitié du 19e siècle) jusqu’à nos jours, les établissements de jeux français ont toujours misé sur la musique. Mais pourquoi au juste lui accordent-ils une place si importante ? Dans quels espaces la joue-t-on ? Quels répertoires présente-t-on à la clientèle ? Et qui sont les musiciens et musiciennes qui s’y produisent ? En réunissant pour la première fois une série de documents imprimés, audio et audio-visuels issus de l’ensemble des casinos français, Faites vos jeux ! répond à ces questions récemment abordées dans un ouvrage du même nom coordonné par Martin Guerpin et Etienne Jardin (Faites vos jeux ! La vie musicale dans les casinos français, XIXe-XXe siècle, Actes Sud/Palazetto Bru Zane, 2024).
Cette exposition répond à un triple défi : comparer les programmations musicales proposées par les casinos ; mettre en évidence l’impressionnante diversité des musiques qui y furent jouées (de la musique classique à la musique électro en passant par le jazz) ; et expliquer l’évolution de la « bande-son » des casinos de 1850 à nos jours.
Autant de réalités parfois oubliées, que cette exposition nous rappelle en images… et en musique !

Il y a cent ans, le 29 mars 1924, Josette Bournet donnait naissance à une petite fille nommée Josette, comme sa mère. A l’occasion de cet anniversaire, le musée Josette Bournet présente une quarantaine d’oeuvres – pastels, dessins, sculptures – réalisées par Josette Bournet fille.

Le Musée Josette Bournet poursuit son exploration chronologique de l’oeuvre de la peintre avec une exposition consacrée aux années 1950-1953.
L’artiste peint à l’huile, à la colle ou à l’oeuf, sur bois, isorel, fibrociment ou carton. L’exposition montre de nombreux portraits ; une dizaine de marines ; une quinzaine de natures mortes, en trois séries – vase et bouquet, volailles sur table, et les natures mortes aux deux vanneaux que l’artiste a composées à l’hiver 1953, où l’on peut lire un message d’adieu à son mari alors décédé ; des compositions articulant ces différents motifs ; un grand nu féminin, peint dans l’atelier du sculpteur Boris Bernstein, qui lui-même travaillait à une sculpture d’après ce même modèle ; des travaux préparatoires aux compositions exposées par l’artiste au Salon d’Automne 1952 : La cour de la ferme et Le repas des paysans, tableaux aujourd’hui perdus, où figurent des fermiers et fermières de Châteldon…

L’exposition cette année est consacrée aux chefs d’œuvre des compagnons. Les compagnons du Tour de France de Lyon ont accepté de mettre à disposition des chefs d’œuvre de plusieurs corps d’état du bâtiment.

Par les artistes REPY ONE, Pierre XZXZ, WARO, KEYMI, MOTTE et DEFT du Collectif Le Soute

En surface ou en profondeur les murs de la Tour Prisonnière conservent encore les traces de son ancienne fonction de prison. En se confrontant à cette histoire tout en faisant naturellement le parallèle avec celle du graffiti, 6 street-artistes (REPY ONE, Pierre XZXZ, WARO, KEYMI, MOTTE et DEFT), issus notamment du collectif vichyssois Le Soute, proposeront une exposition originale et atypique, dans et hors les murs, provenant du mouvement art urbain. En lien étroit avec le Palimpseste (parchemins du Moyen Âge dont les premières écritures ont été effacées pour laisser place à un nouveau texte), cette exposition offrira un réel dialogue entre le passé et le présent où les frontières physique et sensible du lieu se transformeront en de véritables surfaces d’expressions artistiques. Peintures, installations lumières et scénographies se mêleront au profit d’une exploration dans l’histoire de l’art et du lieu donnant naissance à une immense toile vivante à la croisée des traces et des mémoires.

Vernissage de l’exposition, le vendredi 16 mai à 18h30

Récits populaires autour des loups, des créatures fantastiques, en lien avec le patrimoine architectural (châteaux, abbayes, fontaines…) et naturel (les rivières, les sources…).

Depuis l’été 2023, le musée rural fait voyager ses visiteurs à l’ère Mésozoïque grâce à une collection de fossiles des plus surprenante. Imaginez-vous, il y a quelques millions d’années en arrière, à l’époque des diaceratherium lemanense (rhinocéros), palaelodus ambiguus (flamand), diplocynodon rateli (crocodile) à Montaigu-Le-Blin…
C’est grâce à Rhinopolis et au Musée d’Histoire Naturelle de Paris, que cette exposition a pu voir le jour. Ils ont permis au musée d’élaborer une mise en scène atypique et attrayante, en proposant un large éventail des fossiles retrouvés à Montaigu-Le-Blin.

Dès la création du concours en 1924, Joseph Pajot et Claude Pimpard luthiers à Jenzat, sont distingués parmi les « Meilleurs Ouvriers de France ». Plusieurs luthiers artisans d’art avaient déjà récolté au XIXe siècle de multiples récompenses : médailles d’or, argent et bronze aux principales expositions. L’excellence continue au XXIe siècle avec un nouveau MOF et un patrimoine vivant mondialement apprécié. Saurez-vous rejoindre le Musée pour découvrir tous ces chefs-d’oeuvre ? Visite interactive. Films à l’auditorium.

Rendez-vous le samedi 9 août pour une mise à l’honneur du travail de l’argile et du verre à vitrail !